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NANTES
Le pont de Cheviré
L’art des "pontonniers", de la Rome antique à nos jours, a suscité l’admiration de leurs contemporains : à la mission fonctionnelle de joindre les rives opposées des fleuves, pour faciliter ainsi les échangera ils ont toujours pris soin d’ajouter le respect de l’harmonie des paysages et des formes naturelles sur lesquelles les arcades prennent appui.
A cet égard, le pont de Cheviré s’inscrit parfaitement dans cette tradition séculaire. En effet, compte tenu de son caractère marquant pour le paysage - 1562 mètres de franchissement au-dessus de la Loire -, il apparaît au spectateur que l’ouvrage a fait l’objet d’une étude architecturale soignée. Témoin notamment l’épure des piles, le rayon de courbure du tracé de jonction, l’adouci de la pente des rampes de franchissement du fleuve (6%); signalons aussi les soins apportés au dispositif d’éclairage sur toute la longueur du pont et à celui de la sécurité.
Ainsi cet "ouvrage de franchissement de la Loire", selon la désignation technique de la direction départementale de l’Équipement de la Loire-Atlantique, est le dispositif central de contournement de l’agglomération nantaise, forte de 550 000 habitants, qu’il fallait décongestionner. Mais le pont de Cheviré c’est aussi, désormais, la route ouverte entre les estuaires de la Seine et la Garonne. C’est la clé de l’expansion du pôle économique nantais avec de nouvelles capacités de communication interconnectées : terrestres (autoroute Nantes-Niort ; TGV Atlantique) et aériennes (aéroport international). Les utilisateurs songent-ils un instant aux accords de financement du coût de réalisation (522 millions de francs : 55 % par l’Etat, 45 % par le syndicat des 19 communes de l’agglomération) ; aux quantités de matériaux nécessaires (60 000 m3 de béton environ, 150 000 ml de coffrages, 2 200 tonnes d’acier de structure, 20 000 m2 de peinture sur métal) et autres ingrédients? Non, sans doute ! Le pont de Cheviré est là, il n’y a plus désormais qu’à l’emprunter, dès aujourd’hui et pour les générations futures.
A cet égard, le pont de Cheviré s’inscrit parfaitement dans cette tradition séculaire. En effet, compte tenu de son caractère marquant pour le paysage - 1562 mètres de franchissement au-dessus de la Loire -, il apparaît au spectateur que l’ouvrage a fait l’objet d’une étude architecturale soignée. Témoin notamment l’épure des piles, le rayon de courbure du tracé de jonction, l’adouci de la pente des rampes de franchissement du fleuve (6%); signalons aussi les soins apportés au dispositif d’éclairage sur toute la longueur du pont et à celui de la sécurité.
Ainsi cet "ouvrage de franchissement de la Loire", selon la désignation technique de la direction départementale de l’Équipement de la Loire-Atlantique, est le dispositif central de contournement de l’agglomération nantaise, forte de 550 000 habitants, qu’il fallait décongestionner. Mais le pont de Cheviré c’est aussi, désormais, la route ouverte entre les estuaires de la Seine et la Garonne. C’est la clé de l’expansion du pôle économique nantais avec de nouvelles capacités de communication interconnectées : terrestres (autoroute Nantes-Niort ; TGV Atlantique) et aériennes (aéroport international). Les utilisateurs songent-ils un instant aux accords de financement du coût de réalisation (522 millions de francs : 55 % par l’Etat, 45 % par le syndicat des 19 communes de l’agglomération) ; aux quantités de matériaux nécessaires (60 000 m3 de béton environ, 150 000 ml de coffrages, 2 200 tonnes d’acier de structure, 20 000 m2 de peinture sur métal) et autres ingrédients? Non, sans doute ! Le pont de Cheviré est là, il n’y a plus désormais qu’à l’emprunter, dès aujourd’hui et pour les générations futures.
D’après la notice philatélique de LA POSTE - 1991
