L'Édit de Nantes est un édit de tolérance promulgué en avril 1598 par le roi de France Henri IV et révoqué par Louis XIV dans un nouvel édit, l'édit de Fontainebleau en octobre 1685. Cet édit accordait notamment des droits de culte, des droits civils et des droits politiques aux protestants dans certaines parties du royaume et leur concédait, dans des annexes appelées « brevets », un certain nombre de places de sûreté (environ 150) et une indemnité annuelle à verser par les finances royales. La première version de l'édit, effectivement signée et scellée à Nantes, est perdue et n'est plus connue que par une copie conservée à la Bibliothèque publique et universitaire de Genève. C'est donc la seconde version, toujours datée d'avril 1598 quoique probablement rédigée plus tard, qui constitue le texte authentique et qui fut adressée aux parlements pour enregistrement.
La promulgation de cet édit mettait fin aux guerres de religion qui avaient ravagé le royaume de France au XVIe siècle.