Pionnier de l'aviation, né le
6 octobre 1888 à Saint-Denis de la Réunion et mort le
5 octobre 1918.
Il a réussi la première traversée de la Méditerranée en avion sans escale de Fréjus à Bizerte en 7 heures et 53 minutes le
23 septembre 1913 aux commandes d'un Morane-Saulnier H
En 1914 il s'engage comme volontaire et est affecté dans l'artillerie puis comme pilote d'avion.
Il participe activement à la modernisation des avions de combat, notamment en les dotant d'une mitrailleuse capable de tirer à travers l'hélice, procédé qui sera copié par les Allemands lorsque son appareil tombera entre leurs mains.
Roland Garros est prisonnier des Allemands pendant 3 ans, il s'évade et reprend le combat aérien en mars 1918 puis rejoint la célèbre
escadrille des cigognes.
Il meurt au combat le
5 octobre 1918 aux commandes de son SPAD XII qui explose au dessus de Saint-Morel des Ardennes.
Roland Garros pratiquait excellemment le tennis, mais n'était pas un grand champion dans ce sport comme certains l'imaginent, la renommée du tournoi a fini par faire oublier le héros de l'île de la Réunion.
Un peu d'histoire..
C’est au matin du
23 septembre 1913 à 5h47, sur le petit aéroport de Fréjus, au bord de la Méditerranée, que le jeune aviateur de bientôt 25 ans, prépare son long vol de près de 800 km qui doit le conduire jusqu'à Tunis après un survol maritime.
A bord du monoplan Morane H, léger et puissant, il emporte à son bord plus de 200 litres d'essence et 60 litres d'huile de ricin.
Après avoir survolé la Corse puis la Sardaigne, il atteint la côte tunisienne avec un moteur hoquetant et se pose à Bizerte avec moins de 10 litres d'essence dans le réservoir.
Né à la Réunion, dont l'aéroport porte aujourd'hui, diplômé d'HEC, il ouvre pour un temps un commerce d'automobiles avant de se tourner vers sa nouvelle passion, l'aviation.
Participant à des courses et des meetings sur le Circuit Européen, il effectue une grande tournée en Amérique du sud et sera à ce titre considéré comme l'un des initiateurs de l'aviation brésilienne.
Engagé dans la première guerre mondiale, il expérimente le système de tir dans l'axe, effectué entre le passage des pales de l'hélice, mis au point par l'ingénieur Raymond Saulnier.
Fait prisonnier, il s'échappera après trois ans de captivité et rejoindra le combat.
Il sera abattu par l'aviation allemande au-dessus de Vouziers, la veille de ses 30 ans, le
5 octobre 1918.