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Petit résumé de mon CV

N° Y & T 
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Ma photo
Petite matrice des origines géographiques : né le 26 février 1942 à Bordeaux
de père né à Paris de mère née en Gironde
de grand-père paternel né dans le Finistère
à Lambézellec dit Lambé
de grand-père maternel né en Gironde
de grand-mère paternelle née dans le Nord de grand-mère maternelle née à Pau
dans les Pyrénées Atlantiques

Conclusion : avec un tel pedigree, un nom breton et un accent bordelais j'ai peu d'attirance pour le régionalisme militant ou militaire ! et pourtant j'aime bien les cultures régionales, la preuve avec ce site...
 

Langue maternelle : français
Langues scolaires : espagnol, italien, anglais
Langages machine : FORTRAN, PL1, X-BASIC, ASSEMBLEUR 6809, PASCAL
Langages internet : HTML V, PERL, JavaScript, Java, PHP.
Langues régionales : quelques mots de breton (quelques dizaines), de béarnais(2 ou 3) et de bordeluche (des centaines!).
Exemple de phrase en bordeluche ancien : Dion, oh anqui ! quand j'aurai fini je plierai mes affaires (1) et je piquerai une gueille (2) pour gringonner (3) la souillarde (4) !

Apprentissage :
Physique-chimie à l'Université de Bordeaux,
Calcul matriciel sur cartes perforées aux cours du soir Conservatoire Arts et Métiers de Bordeaux,
Dessin publicitaire aux cours du soir de l'Ecole Philomatique de Bordeaux,
Statistiques à l'ENSAE de Paris,
Gravure (eau-forte, aquatinte, pointe sèche et essais malheureux de burin) avec Jean Delpech aux cours du soir de l'Ecole des Beaux-Arts de la Ville de Paris,
Calculs scientifiques et statistiques en Fortran et PL1 en batch sur l'ordinateur de l'INSEE (1971),
Programmation linéaire et Simplexe en X-Basic et Time-sharing sur Télétype de l'ordinateur de l'Ecole des Ponts et Chaussées (1972),
Gestion et techniques postale et télécommunicantes à l'Ecole Nationale Supérieure de PTT avec scolarité à l'ENA (Promotion Simone Weil).
Arts et techniques pratiquées à niveau acceptable : HTML, JavaScript, Perl, PHP, Pascal, gravure, dessin et caricature, vélocipède sur route et tous terrains, travaux des bois (en ce moment surtout ramassage du bois déraciné) et jardinage
Je n'ose pas dire que je suis philatéliste les vrais de vrais, les purs et durs (enfin, un surtout, un de mes ex-collègue informaticien et philatéliste de l'UPT, prénommé Louis) me traitent de «boucheur de cases», je suis simplement «amateur de timbres», ce qui suffit à mon plaisir...
Situation professionnelle : après avoir été Directeur Délégué de La Poste de l´Ouest ( Bretagne, Basse-Normandie, Pays de la Loire ) jusqu'en septembre 2000, puis jusqu'en juillet 2003 chargé de différents projets NTIC postales, je suis maintenant déchargé d'activités professionnelles pour cause de limite d'âge.

En 2006 à la demande d'Yves Tardy, j'ai développé le site web de la FFAP que j'ai intégralement réécrit en php-mySQL. Je l'ai développé et maintenu pendant 9 ans et j'ai passé la main à mon successeur à l'occasion du congrès 2015 de la FFAP à Mâcon.




(1) les maîtresses d'école vers le milieu de ce siècle avaient la fâcheuse habitude, à la fin des classes de demander à leurs élèves de «plier leurs affaires», au lieu de dire ranger leurs livres, ce qui prêtait souvent à confusion chez certains, notamment les élèves à l'accent pointu du nord de la Loire....
(2) gueille : en girondin populaire, et approprié par le bordeluche, c'est un chiffon (ou une since, ou une ganipe ou encore dans le Nord une wassingue), ou philoú en breton, gueille est un mot très populaire en gironde, il a donné quelques belles expressions: "avoir le nez en gueille de bonde" c'est avoir le nez comme ce morceau de chiffon (tarlatane) qui rend la bonde du tonneau de vin presque étanche, un gueillous c'est un chiffonnier (pilhaouder en breton, francisé en pilloyer), "Hercule bras de gueille" était le surnom donné aux maigrichons qui voulaient jouer les fortiches.
(3) gringonner vient de «gringon» nom girondin du ruscus aculeatus encore appelé fragon épineux, ou petit houx ou myrthe sauvage, très commun dans certains sous-bois de Gironde et dans mon jardin pompignacais, il servait autrefois à confectionner de balais rustiques, gringonner veut donc dire balayer !
(4) la souillarde est un mot de tout le grand Sud-Ouest, de Dax à Toulouse, il vient de l'occitan "solharda", c'est le petit débarras à côté de la cuisine.

Nota le bordeluche, argot bordelais à caractère impérialiste s'est approprié des locutions partagées par bon nombre d'habitants du Sud-Ouest, il faut dire que les toulousains, aussi chauvins et impérialistes que les bordelais ont font tout autant !
En disant ça je vais me faire décaniller, j'aurais intérêt à prendre mes garailles à mon cou, mais je risque me les chibrer, et puis ça me daille à la fin...
Mon expression bordelaise préférée est "tétine d'alose", insulte que lançaient, rue Elie Gintrac (1791-1877, ancien directeur de l'Ecole de Médecine de Bordeaux), à la figure des importuns les marchandes de 4 saisons des capucins pour signifier leur insignifiance à ces gonzes-là. Les chalands interpellés avaient bien de quoi s'en escagasser les aubarasses.
 
A Bordeaux, il existait un quartier extraordinaire, Mériadec, où l'on pouvait aussi se perfectionner en bordeluche dialectal et littéraire. Hélas ce beau quartier a totalement disparu, sauf dans la mémoire des vieux bordelais.

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