Les dernières mises à jour des textes accompagnant les timbres effectuées en date du 12 février 2020

Considéré de son vivant comme un être quasi divin, Raffaello Santi ou Sanzio dit en français Raphaël (Urbino 1483-Rome 1520) incarne à lui seul la perfection classique de l’art de la Renaissance. Référence majeure de la peinture occidentale pendant des siècles, l’œuvre de ce génie mort à 37 ans connut une relative éclipse avec l’avènement des avant-gardes au début du XXe siècle. L’histoire de l’art a remis en lumière sa vitalité sans cesse renouvelée.

Fils d’un artiste favorisé par le mécénat du duc d’Urbin, Raphaël reçut sa véritable formation à Pérouse, dans l’atelier du grand maître Pérugin. En 1504, il réalisait son premier chef-d’œuvre, Le Mariage de la Vierge (Milan, pinacothèque de Brera). Un séjour à Florence lui permit de s’initier à l’art de ses grands aînés comme Léonard de Vinci et Michel-Ange. Établi à Rome à la fin de l’année 1508, il reçut la prestigieuse commande du décor de fresques des appartements du pape Jules II, les fameuses Stanze (Chambres) du Vatican. Il fut par la suite nommé architecte de la nouvelle basilique Saint-Pierre.

Commémorant le 500e anniversaire de la mort de l’artiste, l’émission de ce timbre reproduisant La Vierge de Lorette met en lumière le thème qui suscita sa popularité la plus durable : la Madone à l’Enfant. Raphaël y donne l’expression accomplie de son idéal de la beauté féminine. Il saisit ici un instant d’intimité entre une mère et son enfant, un jeu accompagné par le gracieux mouvement des bras. Mais le voile aérien est aussi une allusion au suaire, en prémonition de la Passion du Christ. Ce tableau a été acheté après 1850 par le duc d’Aumale avec la collection de son oncle et beau-père, le prince de Salerne. Alors considéré comme la copie d’un original perdu, il est reconnu depuis sa restauration comme l’original de Raphaël provenant de l’église Santa Maria del Popolo à Rome. C’est l’un des chefsd’œuvre du musée Condé de Chantilly (Oise).

Mis à jour le 12/02/2020 à 19h29

L'École professionnelle supérieure des Postes et Télégraphes (EPSPT) est créée en 1888 avec la mission de former les administrateurs et les ingénieurs qui étaient formés depuis 10 ans par l'EST (École Supérieur de Télégraphie) dans deux sections distinctes. Le concours de recrutement est organisé tous les deux ans
Les cours deviennent communs en 1902 par une décision d'Édouard Estaunié, Directeur de l'École
En 1912 l'EPSPT devient l'ESPT École supérieure des Postes & Télégraphes.
A partir de 1927 le recrutement se fait par concours annuel.
En 1934 l'ESPT quitte le Boulevard Brune et s'installe au 46 rue Barrault (Paris 13^ème)
Le 17 mai 1938 Albert LEBRUN, Président de la République décerne la croix de la Légion d'honneur à l'ESPT qui prend le nom d'ENSPTT.
En 1942 l'ENST (École nationale supérieure des Télécommunications) reprend son autonomie, l'ENSPTT formera les cadres administratifs supérieurs de la Poste et des Télécommunications. Une direction commune aux enseignements (DSE) est créée pour coordonner les différentes formations.
L'ENA est créée en 1945 et forme les Administrateurs Civils de la Haute Fonction Publique, l'année suivante Eugène Thomas, Ministre des PTT, obtient la création d'un corps des Administrateurs des PTT à parité avec celui des Administrateurs Civils. Les élèves de l'ENSPTT seront admis à suivre la scolarité de l'ENA à partir de 1958.
A partir de 1975 le recrutement de l'école ne se fait plus exclusivement par concours interne, un concours externe est organisé pour 20% des places dont les modalités sont unifiées en 1983.
En 1987 l'ENSPTT quitte la rue Barrault pour la rue Dareau une lettre plus loin, et un chiffre plus loin dans le 14^ème.
La Poste perd son statut d'administration en 1991, de ce fait les élèves de l'ENSPTT ne suivent plus la scolarité de l'ENA .
L'ENSPTT ferme ses portes le 31 décembre 2002.
En parallèle avec la formation des nationaux l'ENSPTT a formé de très nombreux élèves étrangers d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine.

Mis à jour le 12/02/2020 à 05h31