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Jean Guéhenno
1890-1978
Guéhenno, Jean (1890-1978), essayiste et critique littéraire français, spécialiste notamment de Jean-Jacques Rousseau, qui a laissé dans ses ouvrages le témoignagne d´un regard profondément humaniste sur son siècle.
Né à Fougères dans un milieu très modeste, qu´il craignit de trahir en préparant le baccalauréat, Jean Guéhenno fut à la fois un universitaire reconnu et un écrivain apprécié, occupant une place à part dans les lettres françaises.
Normalien, professeur de khâgne, puis inspecteur général, il se consacra prioritairement à l´enseignement. Homme de gauche, résistant, profondément pacifiste, il s´est voué à la lutte contre le fascisme.
Homme de foi en la culture, qu´il percevait comme révolutionnaire en soi et qu´il distinguait de la culture bourgeoise, Jean Guéhenno a publié plusieurs essais sur son temps, la politique et la culture de masse : Caliban parle (1928), Conversion à l´humain (1931), Jeunesse de la France (1936), Caliban et Prospero (1969), Entre le passé et l´avenir (1979).
Il s´est également consacré à l´écriture d´un journal politique qui comprend notamment Journal d´une Révolution, 1936-1938 (1939) et Journal des années noires, 1940-1944 (1947), et dont l´autre versant est une autobiographie intellectuelle :
Journal d´un homme de quarante ans (1934), Aventures de l´esprit (1954), Carnets du vieil écrivain (1971), Dernières Lumières, derniers plaisirs (1977), Ce que je crois (1964) et Changer la vie (1961) donnent une approche plus globale de sa conception du monde.
Jean Guéhenno fit paraître plusieurs ouvrages universitaires sur Michelet (l´Évangile éternel, 1927) et sur Jean-Jacques Rousseau (Jean-Jacques, 4 volumes, 1948-1962). Il a dirigé la revue Europe de 1929 à 1936, fondé le journal Vendredi en 1935, et fait paraître des chroniques dans le Figaro à partir de 1945. Il a été élu à l´Académie française en 1962.
Né à Fougères dans un milieu très modeste, qu´il craignit de trahir en préparant le baccalauréat, Jean Guéhenno fut à la fois un universitaire reconnu et un écrivain apprécié, occupant une place à part dans les lettres françaises.
Normalien, professeur de khâgne, puis inspecteur général, il se consacra prioritairement à l´enseignement. Homme de gauche, résistant, profondément pacifiste, il s´est voué à la lutte contre le fascisme.
Homme de foi en la culture, qu´il percevait comme révolutionnaire en soi et qu´il distinguait de la culture bourgeoise, Jean Guéhenno a publié plusieurs essais sur son temps, la politique et la culture de masse : Caliban parle (1928), Conversion à l´humain (1931), Jeunesse de la France (1936), Caliban et Prospero (1969), Entre le passé et l´avenir (1979).
Il s´est également consacré à l´écriture d´un journal politique qui comprend notamment Journal d´une Révolution, 1936-1938 (1939) et Journal des années noires, 1940-1944 (1947), et dont l´autre versant est une autobiographie intellectuelle :
Journal d´un homme de quarante ans (1934), Aventures de l´esprit (1954), Carnets du vieil écrivain (1971), Dernières Lumières, derniers plaisirs (1977), Ce que je crois (1964) et Changer la vie (1961) donnent une approche plus globale de sa conception du monde.
Jean Guéhenno fit paraître plusieurs ouvrages universitaires sur Michelet (l´Évangile éternel, 1927) et sur Jean-Jacques Rousseau (Jean-Jacques, 4 volumes, 1948-1962). Il a dirigé la revue Europe de 1929 à 1936, fondé le journal Vendredi en 1935, et fait paraître des chroniques dans le Figaro à partir de 1945. Il a été élu à l´Académie française en 1962.
D´après un texte du Collège Emmanuel de Martonne à Laval
«Les personnages célèbres qui se cachent derrière les rues de Laval»
«Les personnages célèbres qui se cachent derrière les rues de Laval»
