Voici 130 ans naissait
Edward Hopper, peintre d'une Amérique qui s'interroge sur ses mutations, ses attentes et ses angoisses.
Formé à New York où il exerce durant la plus grande partie de sa vie créatrice, il effectue plusieurs séjours en France où il est très marqué par la culture française et notamment par l'oeuvre des impressionnistes.
Plusieurs de ses toiles peintes dans les années 1910 mettent en valeur son amour de la capitale dont l'ambiance le fascine, telles que «
Le Louvre et la Seine» ou «
Le Pont du Carrousel dans le brouillard».
De retour à New York, contraint tout d'abord à l'illustration, il commencera à peindre des scènes de vie de l'Amérique et de la réalité du quotidien.
Il met en scène des intérieurs clos et des personnages enfermés dans leur réflexion et leur solitude. Ainsi l'oeuvre illustrant le timbre, «
Morning Sun», peinte en 1952, révèle une femme assise sur son lit, regardant les toits par sa fenêtre ouverte, face au soleil levant dont le premier rayon se détache sur le mur.
Connu pour ces silences et ces introspections, Edward Hopper avait souvent cette remarque : «
si vous pouviez le dire avec des mots, il n'y aurait aucune raison de peindre.»
D’après Phil@Poste
Edward Hopper, né le
22 juillet 1882 à Nyack dans l’État de New York et mort le
15 mai 1967 à New York, est un peintre et graveur américain.
Exerçant essentiellement son art à New York, où il avait son atelier, il est considéré comme l’un des représentants du naturalisme ou de la scène américaine, parce qu’il peignait la vie quotidienne des classes moyennes.
Au début de sa carrière, il a représenté des scènes parisiennes avant de se consacrer aux paysages américains et de devenir un témoin attentif des mutations sociales aux États-Unis.
Il produisit beaucoup d’huiles sur toile, mais travailla également l'affiche, la gravure (eau-forte) et l'aquarelle.
Une grande partie de l’œuvre de Hopper exprime la nostalgie d’une Amérique passée, ainsi que le conflit entre nature et monde moderne.
Ses personnages sont le plus souvent esseulés et mélancoliques.