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Mémoires de l'esclavage et de son abolition
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Le Mercredi
à Paris
Vente générale le Jeudi 11 mai 2006
Retiré de la vente le Vendredi
Valeur faciale : 0,53 €
- Voir les tarifs au 11 mai 2006
Affranchissement de la lettre prioritaire de moins de 20g pour la France métropolitaine
Timbre horizontal Dentelure
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Perforation permettant la séparation facile des timbres entre eux.
Deux timbres identiques peuvent avoir des dentelures différentes, donc des cotes différentes.
La dentelure est un chiffre qui indique le nombre de dents tous les 2 centimètres. Une dentelure 13 veut dire que le timbre comporte 13 dents tous les 2 cm. Certains timbres ont des dentelures différentes sur les bords horizontaux et verticaux, dans ce cas le 1er chiffre indique la dentelure horizontale, le second la verticale. La dentelure se mesure avec un odontomètre.
Imprimé en héliogravureHéliogravure
Cliquez pour lister les timbres imprimés selon cette méthode
à 48 timbres par feuille, bloc ou carnet Tirage inconnu ou non saisi - voir les tirages de 2006
Le timbre à date 1er jour représente Victor Schoelcher
Le timbre à date
- Création : Jean-Paul Véret-Lemarinier
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L'esclavage est aboli deux fois en France le
4 février 1794 puis le
27 avril 1848, car il avait été rétabli par Napoléon le 20 mai 1802, jour anniversaire de la naissance de Toussaint Louverture.
Mis à jour le 01/09/2021 à 19h05
Aux États-Unis le 22 septembre 1862 Abraham Lincoln décrète la libération de tous les esclaves puis le Congrès vote l'abolition de l'esclavage le 30 janvier 1865 De grands ports de l´Atlantique ont vu se développer des activités nombreuses autour de l´exploitation de l´esclavage, ils ont servi de base de départ pour l´Amérique des navires destinés à transporter les esclaves entre l'Afrique et les Antilles dans des conditions particulièrement inhumaines, toutefois les esclaves n'ont jamais transité par ces ports. Ce commerce est connu sous le nom de "commerce triangulaire" à l'image du trajet des bateaux entre l'Afrique, la France et les Antilles. Une fraction importante de la bourgeoisie de ces ports s´est considérablement enrichie par ce commerce. Les traces qui restent de ce passé se retrouvent essentiellement dans la beauté architecturale de nombreuses habitations et bâtiments qui témoignent encore de la richesse de leurs anciens propriétaires. Ce passé a longtemps été minimisé par l´Histoire de France enseignée dans nos écoles. En France, Bordeaux, La Rochelle et Nantes se partagent le triste privilège d´avoir été les ports de ces commerces d'êtres humains. Actuellement il y a tout un mouvement sur la mémoire , il est sain de rappeler ce qu'ont été ces terribles déportations en Afrique, mais, personnellement, je n'aime pas du tout les diverses tentatives de culpabilisation de la France contemporaine (et des Français). A partir de quelle date dans l'histoire doit-on assumer la responsabilité de nos anciens compatriotes qui ont peu ou prou organisé ou bénéficié de l'esclavage ? La mémoire ne doit pas être sélective, ni définie par les lois. L'esclavage est quasiment aussi ancien que l'humanité, la fameuse démocratie athénienne fit longtemps bon ménage avec l'esclavage, en Afrique l'esclavage a existé aussi du fait de certains africains, pour leur propre usage ou dans un but commercial. Si Gorée (Sénégal) a été un des ports de départ des esclaves noirs vers les Amériques Zanzibar (Tanzanie) a joué le même rôle vers l'Asie Mineure (Sultanats arabes) et les îles du Pacifique (La Réunion, Île Maurice). Mais il ne faudrait pas que le débat sur la mémoire de l'esclavage occulte le présent, à ce sujet le présent est aussi important que la mémoire : l'esclavage n'a toujours pas été aboli dans le monde, il existe, hélas, encore sous diverses formes, quasiment sur tous les continents, que ce soit sous forme de vente ou vol d'enfants, ou par l'exploitation de personnels de domesticité enfermés et privés de leurs papiers ou encore de femmes devenues esclaves sexuels dans des pays en guerre. Certaines entreprises qui exploitent au noir des travailleurs, sans-papiers ou non, ne sont pas loin de pratiquer une forme contemporaine d'esclavage. B.L.
Les Nations Unies célèbrent la journée du 25 mars comme Journée internationale du souvenir des victimes de l'esclavage et de la traite transatlantique L’UNESCO a fait du 23 août la « Journée Internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition» La commune de Champagney (Haute-Saône), proche de Ronchamp, s'enorgueillit d'avoir inscrit le voeu de l'abolition de l'esclavage dans son cahier de doléances en 1789, elle en entretient toujours le souvenir par une plaque commémorative à l'entrée de la ville invitant à visiter sa Maison de la Négritude et des Droits de l'Homme. |