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Alexandre Glais-Bizoin 1800-1877
Tous droits réservés
Dessiné et gravé par Pierre Albuisson
D´après une photo de J.L.Kokel,Nadar(1864) et coll.F.Thomas
![]() En 1831, le député Alexandre Glais-Bizoin dépose à la Chambre une pétition proposant la création d'une taxe postale unique quelle que soit la distance parcourue. Cette idée ne se concrétisera qu'en 1848 avec la nouvelle loi postale. La Grande-Bretagne plus réactive sous l'impulsion de l'écossais Rowland Hill lance le 6 mai 1840 le One penny black, 1er timbre du monde. Glais-Bizoin, dont le secrétaire particulier était Émile Zola, fut, avec d'autres Bretons, un de ceux qui rétablirent la République le 4 septembre 1870. Le Comité pour l'Histoire de La Poste a édité en 2003 un livre consacré à Alexandre Glais-Bizoin:
De l'égalité territoriale à la loi sociale Un député obstiné Alexandre Glais-Bizoin Par Nicolas Verdier. Comité pour l'Histoire de La Poste Musée de La Poste 34 boulevard de Vaugirard 75015 PARIS @ comite.histoire@laposte.fr Information initiale recueillie d’après des échanges de lecteurs (dont M.René Huguen, Président du Club Philatélique Briochin) parus dans Ouest-France - Édition des Côtes d'Armor du 18/08/98. |
Premier jour le Samedi
à Paris au «Carré d'encre», à Saint-Brieuc et Quintin (Côtes-d'Armor)
Vente générale le Lundi 17 mars 2014
À partir de cette date, ils ont été vendus dans certains bureaux de poste,
à la boutique "Le Carré d’Encre", au Musée de La Poste, 21 avenue du Maine, 75015 PARIS Avenue Benoît Frachon, BP 10106 Boulazac, 24051 PERIGUEUX CEDEX 09, par téléphone au 05 53 03 17 44 et sur le site Internet www.laposte.fr/boutique ![]() Retiré de la vente le Vendredi
Valeur faciale : 0,66 €
- Voir les tarifs au 17 mars 2014
Affranchissement de la lettre jusqu´à 20g au départ de la France métropolitaine vers la France, Andorre et Monaco, au départ de la France métropolitaine vers les DOM et inversement, à l´intérieur des DOM.
Timbre horizontal
Nombre de dents : 27x20 - dentelure 13 Dentelure calculée: 13,22 x 13,33
CouleursLes couleurs indiquées ici sont celles habituellement précisées par le catalogue Marianne,
toutefois la reproduction de la couleur est ici doublement altérée: d´abord par le scanneur
qui déforme un peu les couleurs, puis par votre propre écran d´ordinateur qui ne restitue
pas fidèlement la couleur initiale de l´image.
Certains écrans offrent la possibilité de régler les couleurs (luminosité, contraste, facteur gamma, etc.) Pour une bonne approche des couleurs des timbres se référer à l´ouvrage«Timbres de France - Couleurs et nuances» par G. Bermejo et J.F. Brun Sur ce site vous avez, entre autres, la possibilité de lancer une recherche par couleurs de timbres : violet et ocre-brun
Imprimé en taille douce
à 48 timbres par feuille, bloc ou carnet
Émis à 1,5 million d’exemplaires - voir les tirages de 2014
Les timbres à date
- Création : Claude Perchat
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Alexandre Glais-Bizoin homme politique, né à Quintin (Côtes d'Armor) le 9 mars 1800, est décédé à Saint-Brieuc
6 novembre 1877.
Après des études de droit, il est avocat à Rennes et se lance très vite en politique.
Mis à jour le 06/11/2023 à 19h54
Conseiller général des Côtes-du-Nord, il est député de Loudéac de 1831 à 1848. En juin 1848, il fonde avec Eugène Pelletan et Hérold le journal démocratique La Tribune française et en 1870, il engage Émile Zola comme secrétaire. Député de Paris en 1869, le 4 septembre 1870, lors de la proclamation de la République, il est porté au gouvernement de la Défense nationale avec Crémieux et Fourichon. Arrêté par la Commune, relâché, puis incarcéré à Versailles, il échoue aux élections de 1871 et se retire dans son domaine de La Tour de Cesson. Il écrit des essais dramatiques comme Le Vrai Courage en 1868 et ses mémoires, Dictature de cinq mois, en 1872. Il mourut en 1877 à Saint-Brieuc où il était conseiller municipal depuis 1870. Deux causes sont rattachées à son nom, tout d'abord sa lutte pour la réforme postale qui dure dix ans et permet une taxe postale unique pour le transport des lettres, quelle que soit la distance parcourue. L'échange des correspondances prend alors un essor considérable. Il est également un ardent défenseur de l'arrivée du train en Bretagne et obtient les crédits nécessaires à la construction d'une ligne de Paris à Brest, via Rennes. La ligne atteint Rennes en 1857, se prolonge jusqu'à Saint Brieuc en 1863 pour atteindre son point final en 1865 à Brest. D’après le communiqué de presse de Phil@Poste
Un député obstiné, Alexandre Glais-Bizoin 1800-1877
Par Nicolas Verdier Comité pour l'Histoire de La Poste ![]()
"Glais-Bizoin était un vieil homme, né en 1800, et un vieux député, puisque sa première élection remontait à 1830 [...].
Sous le règne de Louis-Philippe, il fut membre laborieux et modeste de l'extrême gauche.
Il changea de place sans changer d'opinion sous la seconde République, parce que son parti se trouva relégué au second plan par l'avènement des montagnards |...].
Il avait compris dès le premier jour que ce qu'il avait de mieux à faire pour la politique générale était de se mettre aux ordres de ses officiers supérieurs et de leur rendre,
dans les bureaux, dans les commissions et dans les journaux, tous les services d'un aide de camp zélé et fidèle.
Quand il entra dans le corps législatif, sous l'Empire, il se souvint qu'il avait de l'esprit et il se mit à s'en servir dans la Chambre [...].
Le moment le plus propice pour montrer l'esprit qu'on a est celui où il est défendu de parler, parce que cette interdiction et
cette menace donnent aux moindres mots le mérite du sous-entendu et le prestige du courage. On colportait partout les mots de Glais-Bizoin,
on les préférait à de longs discours [...]. Il se trouva tout à coup, en 1870, membre du gouvernement et, tout à coup aussi, en 1870, sur le pavé.
La France se montra ingrate pour les membres du gouvernement de la Défense. Elle glorifia Gambetta et fit porter aux autres le poids de nos malheurs.
Les fidèles compagnons, les dociles auxiliaires de Gambetta à Tours et à Bordeaux, loin de partager son triomphe, furent les plus maltraités de tous.
Ni Crémieux, ni Glais-Bizoin ne furent réélus. [...] Voyant qu'il n'avait plus rien à faire, il mourut.
Il mourut, on peut l'affirmer, de chagrin patriotique et d'inaction [...].
Il disparut à la fois de la vie et du souvenir : triste récompense pour cinquante années de lutte courageuse, de travail opiniâtre et de dévouement
sans limite à son parti et à ses amis !".
(Jules SIMON, "Un oublié", Le Moniteur des Côtes-du-Nord, 30oct. 1892.)
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