Jean Moulin est né le
20 juin 1899 à Béziers, il y entame en 1917 des études de Droit , il est mobilisé en 1918 et reprend ses études en 1919, il entre dans le corps préfectoral comme directeur de cabinet de préfet,
puis sous-préfet (il sera le plus jeune sous-préfet de France), notamment à
Chateaulin (Finistère) pendant 3 ans, à cette occasion il rencontre
Saint-Pol-Roux à Camaret,
Max Jacob à Quimper et à Morlaix l’œuvre de
Tristan Corbière, le poète des
Amours jaunes dont il envisagea dans un premier temps d’écrire une biographie après la découverte d’un carnet de notes (cf. «
Jean Moulin et Tristan Corbière », par Christine Levisse-Touzé)
Il est promu préfet en 1937, nommé à Rodez (Aveyron) il est le plus jeune préfet de France.
Quand la guerre éclate en 1939 il est préfet à Chartres, il refuse de se soumettre aux diktats allemands et de ce fait emprisonné une première fois.
Après avoir été révoqué par le gouvernement de Vichy il s'engage dans la résistance puis rejoint de Gaulle qui le charge de coordonner les mouvements de résistance en France.
Dans ce but il est parachuté en France le
2 janvier 1942.
La première réunion du Conseil national de la Résistance se tient à Paris le
27 mai 1943 et il en devient le premier président.
A la suite de l'arrestation par les allemands du
Général Delestraint, chef de l'Armée secrète,
il tente de reconstituer celle-ci mais trahi à Caluire le
23 juin 1943, près de Lyon, il arrêté et torturé par Klaus Barbie mais ne parlera pas.
Il meurt des suites de ses blessures
8 juillet 1943 dans le train qui le transfère en Allemagne.
Vidéo de Youtube L’ancien NAZI piégé par un journaliste en pleine interview (1972)