« Sculpteur sur pierre » est le premier timbre de la série consacrée aux métiers d’art.
Un métier d’art, sculpteur sur pierre |  |
L'illustration du timbre a été dessinée par un sculpteur sur pierre.
Il l’a conçue comme un dessin préparatoire à la restauration d'une œuvre.
Le sculpteur travaille à l'extérieur, ce qui explique sa tenue, notamment le bonnet.
Il porte aussi un casque afin de protéger ses oreilles du bruit causé par ses outils modernes : un pistolet pneumatique par exemple, dans lequel il enclenche les ciseaux droits ou à bouts ronds, selon le travail à effectuer.
Sur le timbre, on le voit sculpter un chapiteau qui représente une scène médiévale composée d'ouvriers d'autrefois avec leurs outils.
Cette scène est un hommage à ses prédécesseurs, signe de la filiation d'un savoir-faire à travers les siècles.
Le compas, symbole emblématique des bâtisseurs, est posé contre une pierre que le sculpteur travaille.
Le personnage de droite porte un ruban autour du front en guise de référence au compagnonnage.
Au second plan, on aperçoit le groupe sculpté « Guerre et paix » réalisé par Auguste Préault entre 1856 et 1857.
On peut l'admirer sur le toit du Louvre, aux extrémités des ailes Henri IV et Henri II dans la cour Napoléon.
Ce groupe a été restauré par les sculpteurs qui travaillent dans l’entreprise Louis Geneste.
A côté, sur le chapiteau se trouve un trophée d'armes formé d'une panoplie d'éléments symbolisant la guerre : dépouille, armes, bouclier.
La signature de l'artiste est une tradition liée, chez les sculpteurs et tailleurs de pierre, mais aussi chez les vitraillistes, au « Quatre de chiffre», signe en relation directe avec l'apprentissage du métier.
Le chiffre 4 occupe toujours la partie supérieure. Il s'y ajoute des lignes horizontales ou verticales qui se combinent avec d'autres symboles.
En 2006, Les Compagnons ont accueilli la première femme chez les tailleurs de pierre.
D’après le communiqué de presse de Phil@Poste