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1927-1931 - La Caisse d´Amortissement• Voir cette série • Lister les timbres de cette série | ||||
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La Caisse d'Amortissement de la dette publique a été créée en 1926 par loi constitutionnelle à l'initiative de Raymond Poincaré, Président du Conseil.
Un timbre de caisse d'amortissement est un timbre à très forte surtaxe qui permettait, par la vente aux collectionneurs, de renflouer les caisses de l'État après la première guerre mondiale. Ces timbres était d'un usage extrêmement restreint, et était destinés prioritairement aux collectionneurs (a cause de la surtaxe). Ces timbres ont été émis à partir de 1927 :
Ces timbres n'étaient vendus que sur une courte période (deux à trois mois) et furent rapidement démonétisés, c'est à dire que l'on ne peut plus les utiliser sur le courrier. Contribution de Nizorche et Bruno Historique (Contribution de Didier Cuidet) 07-08-1926 : Création de la Caisse Autonome d'Amortissement des valeurs de l'État Cette création a nécessité une modification de la constitution de la Troisième République, par les Chambres réunies en Congrès. Une oblitération temporaire a été mise en service (Versailles Congrès) à cette occasion. Elle avait pour fonction d'amortir (rembourser) les dettes de l'État causées par la première guerre mondiale. Les recettes fiscales provenant du tabac lui furent affectées. « 1926 Création par Poincaré, de la Caisse Autonome d'Amortissement de la Dette publique et rattachement du monopole des tabacs, qui prend la dénomination de Seit (Service d'Exploitation Industrielle des Tabacs). 1935 Le Seit devient le Seita lorsque la gestion du monopole de fabrication des allumettes lui est confiée. » Extrait de Altadis Il fut également décidé d'émettre des timbres avec surtaxe au profit de la Caisse : cinq séries de trois valeurs de petit format en typographie, ainsi que trois valeurs de grand format en taille-douce (Travail, Sourire de Reims, Provinces). Soit 18 timbres en tout. Les timbres étaient démonétisés au bout d'un an, lorsque la nouvelle série était émise. Les fortes surcharges de ces derniers timbres, par rapport à la valeur faciale, provoquèrent la bouderie des collectionneurs, ce qui explique leur bonne tenue sur le marché aujourd'hui. Tous ces timbres, sur lettre au tarif, sont fort recherchés. D’après un échange des habitués de frp (fr.rec.philatelie)
Bien qu'elle sème contre le vent comme l'indique sa chevelure cette semeuse n'est nullement droguée,
ou camée, au sens le plus commun de ce mot actuellement.
Camée veut simplement dire qu'elle est dessinée comme un camée, c'est à dire comme une petite médaille en relief. A l'origine ces médailles étaient réalisées avec la matière de certains coquillages, par extension cette appellation fut généralisées à des médailles réalisées dans plusieurs sortes de matériaux. La plus connue d'entre elles fut bien sur la pièce de monnaie de la semeuse d'Oscar Roty. Cette image de médaille est extraite d'une page des plus belles médailles réalisées par Oscar Roty et présentées par son arrière petit-fils Rida. Camée prit un sens plus figuré dans le recueil de poèmes de Théophile Gautier «Emaux et camées», un peu comme le fit plus tard Victor Segalen dans son livre de poèsies intitulé «Stèles». Il faut noter que si l'on différencie la «semeuse lignée» de la «semeuse camée» elles sont toutes les deux, malgré tout, des camées, le lignage de fond de la première semeuse était simplement destiné à accentuer l'effet de camée sur un timbre imprimé à plat ! |