Vercingétorix (né aux environs de -80 sur le territoire des Arvernes, dans l'actuelle Auvergne, mort le
26 septembre -46 à Rome) est le fils du chef gaulois de la tribu des Arvernes, Celtillos. Il fédère la plupart des peuples gaulois et leurs chefs pour tenter de repousser le général romain
Jules César, allié des quelques autres tribus gauloises, à la fin de la guerre des Gaules (-58 à -51). Vaincu à Alésia en -52, il est emprisonné, puis, six ans plus tard, exécuté à Rome à la suite du triomphe de César.
Vercingétorix, dont le nom, prononcé « Ouèrkinnguétorix », signifie, d'après Ange de Saint-Priest, « puissant guerrier » (Vercingeto) et « roi » (Rix), est l'un des premiers chefs ayant réussi à fédérer une partie importante des peuples gaulois, en montrant de réels talents militaires face à l'un des plus grands stratèges de son temps, Jules César.
Largement oublié jusqu'à la moitié du XIXe siècle, sa figure de représentant de la civilisation gauloise est largement mise en avant sous Napoléon III ; puis, dans le cadre de l'affrontement franco-allemand, il incarne une figure mythique et nationale de tout premier ordre pour la France, dans une part importante de l'historiographie du temps. Il devient, entre 1870 et 1950, dans l'enseignement de l'histoire à des générations d'écoliers, le premier chef des Français.