Un peu d’histoire… d’Ichtyologie
Présente dans 4 des 5 océans de la planète, 2e espace maritime mondial,
la France veille au bon état du milieu marin en engageant à l’échelon
international, européen et national, des politiques de préservation et
de restauration de la biodiversité.
Avec son allure menaçante et ses mâchoires pourvues de longues dents,
la
murène commune se cache le jour dans des anfractuosités.
Sa réputation d’agressivité est injuste : elle n’attaque que pour se défendre !
Évoluant plutôt en surface, ce qui le rend vulnérable, le
diable de
Méditerranée (2e plus grande raie
Visuels d’après maquettes - Couleurs non contractuelles/disponibles sur demande
Réf. : 11 24 070
au monde) fait hélas partie des espèces menacées.
Le
corb, avec sa silhouette élégante, est devenu rare sur les côtes françaises,
mais il repeuple peu à peu les eaux des réserves marines.
En revanche, on peut facilement approcher le peu farouche
sar à museau pointu,
gris argenté aux rayures claires et foncées, et observer la
pieuvre commune qui,
en cas de danger, sait disparaître sous un nuage d’encre noire ou changer
de couleur pour se fondre dans son environnement. Reconnaissable à sa
livrée jaune vif, verte et bleue, voici le
crénilabre paon, qui se nourrit
d’une bouchée d’algue dont il extrait des petits invertébrés, et le
crabe vert,
particulièrement invasif, qui apprécie les fonds vaseux ou sablonneux.
De la famille des crustacés, le
bernard-l’ermite et ses dix pattes fait
bon ménage avec l’
anémone de mer. Elle le protège sous ses tentacules urticants
et profite ainsi de ses restes de nourriture.
Merveilleux fonds sous-marins, où l’on croise le panache de la
protule lisse
ou l’
étoile de mer rouge...
La splendeur des forêts de
gorgone ou de
corail ne doit pas nous faire oublier
qu’en 30 ans, 50 % des récifs coralliens ont disparu.
Face à une faune souvent en danger, il s’agit plus que jamais de se mobiliser.
© La Poste - Fabienne Azire - Tous droits réservés