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Les timbres de France

Timbre de 1948

Révolution de 1848
Alexandre Martin Albert 1815-1895

Image du timbre
Tous droits réservés
Dessiné et gravé par Henry Cheffer
  Zoom sur le timbre  

Le timbre
Vente générale le Lundi 5 avril 1948
Retiré de la vente le Dimanche 19 septembre 1948 - Voir les retraits de l’année 1948
Valeur faciale: 5,00 F Voir les tarifs au 5 avril 1948
Affranchissement de la carte postale pour le régime intérieur
Surtaxe : 4 F au profit de la Croix-Rouge française   (voir la présentation)
Imprimé en taille-douce rotative à 50 timbres par feuille, bloc ou carnet sur presse N° 5
Tiré à 2 millions de séries - voir les tirages de 1948
 Mis à jour le 10/07/2021 

Alexandre Martin Albert dit «l'ouvrier» Ouvrier mécanicien puis homme politique français né à Bury (Oise), le 27 mars 1815, et mort le 27 mai 1895. Proche de Louis Blanc, il fonda le journal socialiste«L'Atelier». Il participa aux combats de la révolution de février 1848 et devint membre du gouvernement provisoire
 
Les timbres de l'Oise
 
◆ Les timbres de la région Hauts-de-France
 
Timbres évoquant la Révolution de 1848
 
Calendrier Les timbres de l’année 1948
Voir les 8 timbres d'avril 1948
 

1948 - Révolution de 1848

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795 Lamartine 1790-1869
796 Ledru-Rollin 1807-1874
797 Louis Blanc 1811-1882
798  Alexandre Martin Albert 1815-1895 
799 Pierre Joseph Proudhon 1809-1865
800 Louis Auguste Blanqui 1805-1881
801 Armand Barbès 1809-1870
802 Monseigneur Affre 1793-1848
Biographie d´Alexandre Martin Albert

ALBERT (ALEXANDRE MARTIN, dit) membre du Gouvernement provisoire de 1848 et représentant du peuple à l'Assemblée constituante, né à Bury (Oise), le 27 mars 1815, était fils d'un cultivateur. Il fut placé en apprentissage chez un de ses oncles, mécanicien-modeleur, et, après avoir fait son tour de France, vint à Paris, où il s'affilia aux Sociétés secrètes et se lia avec plusieurs membres du parti républicain. En septembre 1810, il fut un des fondateurs du journal populaire mensuel l'Atelier, organisé par des ouvriers, à leurs frais. « Pour être reçu fondateur, disait l'avis placé en tête de cette feuille, il faut vivre de son travail personnel, être présenté par deux des premiers fondateurs, qui se portent garants de la moralité de l'ouvrier convié à notre œuvre. Les hommes de lettres ne sont admis que comme correspondants. » Albert fut au nombre des rédacteurs anonymes du journal. Quand éclata la Révolution du 1848, il prit les armes, et se battit aux journées du 23 et du 24 février.

A la fin de la lutte, le peuple ayant envahi les bureaux de la Réforme, pour désigner par acclamation les membres du nouveau gouvernement, le nom d'Albert, qui ne figurait pas tout d'abord sur la liste du journal, fut prononcé; Louis Blanc, qui avait donné lecture du projet de liste, écrivit aussitôt le nom d'Albert, qu'il « n'avait jamais vu,» a-t-il dit depuis, et qui, suivi de la qualification d'ouvrier, parut pour lu première fois au bas d'une proclamation officielle.

Dans les délibérations du Gouvernement provisoire, Albert vota constamment avec Louis Blanc; il lui fut adjoint comme vice-président de la commission de gouvernement pour les travailleurs, qui siégea au Luxembourg. Président de la commission des récompenses nationales, il fut élu le 23 avril 1848, par le département «de la Seine, le 21e sur 34, avec 133 011 voix sur 399 191 inscrits et 207,888 votants. Il ne siégea que peu de jours; le 15 mai mit fin à sa carrière parlementaire.

Ce jour-là, au moment de l'envahissement de l'Assemblée par le peuple, Albert se rendit avec Louis Blanc à l'une des fenêtres de la cour donnant sur la place de Bourgogne, et joignit ses exhortations à celles de son collègue qui s'efforçait de calmer les envahisseurs. Cette attitude fut interprétée comme un encouragement à l'insurrection; Albert fut arrêté et conduit au fort de Vincennes. Traduit devant la haute Cour de justice de Bourges, il en déclina la compétence, refusa de répondre aux juges et fut condamné, le 2 avril 1849, à la peine de la déportation qu'il subit à Doullens, puis à Belle-Isle-en-Mer, d'où il passa au pénitencier de Tours. Après l'amnistie de 1859, il se fixa a. Paris, accepta un modeste emploi dans l'administration de la Compagnie du gaz et cessa dès lors de jouer un rôle politique. Cependant, après le 4 Septembre 1870, il fut nommé par le gouvernement de la Défense nationale membre de la commission des barricades, avec MM. Henri Rochefort, Jules Bastide, Schœlcher, Martin Bernard, Dréo, Floquet et Cournet. Aux élections législatives du 8 février 1871, il figura sur quelques listes de candidats dans le département de la Seine, mais il n'obtint qu'un petit nombre de voix; il a toujours refusé, depuis, d'accepter les candidatures qui lui ont été offertes à la Chambre ou au Sénat.

Biographie d´Alexandre Martin Albert extraite du «Dictionnaires des Parlementaires français de 1789 à 1889» (Assemblée Nationale)

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