Zoom sur le timbre  

 Mis à jour le 23/04/2019 

Le carnet et le timbre sont consacrés à une machine de tri de nouvelle génération en cours de généralisation au début des années 90: l'ELIT (Equipement de Lecture, d'Indexation et de Tri) capable d'indexer (au départ) et de trier (à l'arrivée) les lettres pour le TG3 (Tri général n° 3), c'est àdire tri par ville, rues et tournées des facteurs. Le 1ères machines de tri automatique opérationnelles avaient été installées en 1972: les LIPAP (Lecteur Indexeur Prétrieur d'Adresses Postales)
Le carnet représente aussi un nouveau casier de tri ergonomique installé pendant la même prériode dans les centres de tri et les bureaux de poste distributeurs.

Soixante millions d'objets postaux distribués tous les jours, soixante-douze mille tournées de facteurs, cent quarante-sept mille points de dépôts que constituent les boîtes aux lettres, les dix-sept mille bureaux de poste et les cent trente et un centres de tri : ces chiffres donnent toute la mesure de l'importance de l'activité de La Poste. Après les services financiers en 1990, La Poste consacre aujourd'hui philatéliquement son autre métier : le tri et l'acheminement des lettres et des paquets. Pour autant qu'elle soit traditionnelle, cette mission n'en est pas moins novatrice. La Poste doit en effet s'adapter à l'évolution économique et répondre aux besoins diversifiés de ses clients. Attentive mais non attentiste, elle est à l'écoute du monde et anticipe les changements. D'ailleurs, depuis qu'elle existe, La Poste assure sa mission avec une égale diligence. C'est là sa nature profonde. L'expression "courir la poste" utilisée autrefois rend bien compte du souci d'acheminer les objets postaux dans les meilleurs délais. Sous la Révolution, les retards entraînaient de graves sanctions : amendes et même peines de mort. Aujourd'hui, les lettres sont presque toutes distribuées le lendemain du jour de leur dépôt. La Poste garantit même des délais de remise avec des produits comme chronopost, postexpress et colissimo. L'histoire de La Poste s'inscrit donc dans une formidable continuité.

Plus que jamais, cette administration est intégrée au tissu économique de la nation. Vitale pour les entreprises, elle propose à ses partenaires toute une gamme de produits de publicité directe (postimpact, postcontact, postcontact ciblé) afin de les aider dans leur prospection commerciale. Face à la croissance du trafic en constante progression (6 % de 1988 à 1989), La Poste répond par la technologie. En effet, un bon nombre d'opérations sont aujourd'hui mécanisées : les lettres indexées au départ sont triées puis ensachées par de puissantes machines automatiques. Dans cinq ans, tout le courrier sera traité sur des machines les plus diverses et les plus modernes capables de lire les adresses et de trier les objets. Mais aussi performante soit-elle, la technologie ne remplacera jamais l'accueil et le conseil, fonctions que développent aujourd'hui les femmes et les hommes de La Poste. Sur le timbre-poste apparaissent le tri manuel classique sur casiers, la machine de tri automatique E.L.I.T. (Equipement de Lecture, d'Indexation et de Tri) du centre de tri de Créteil, et le détail d'une bande de défilement transportant les enveloppes à trier.

Couverture réalisée par Patrick Cambolin

Le timbre à date

Les villes où a lieu la journée du timbre en 1991

 

Les timbres de l’année 1991
Voir les 4 timbres de mars 1991