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Les timbres de France

Timbre autoadhésif de 2009

Juliette Dodu 1848-1909

Image du timbre
Tous droits réservés
Conception et mise en page de Claude Perchat
D´après une photo de S. Vielle et Musée de La Poste
  Zoom sur le timbre  

Le timbre
Premier jour le Mercredi 28 octobre 2009
à Saint-Denis (la Réunion) et à Pithiviers (Loiret)
Vente générale le Vendredi 30 octobre 2009
Valeur faciale: 0,56 €  - Voir les tarifs au 30 octobre 2009
Affranchissement de la lettre jusqu´à 20g au départ de la France métropolitaine vers la France, Andorre et Monaco, au départ de la France métropolitaine vers les DOM et inversement, à l´intérieur des DOM.
Timbre auto-adhésif horizontal  
Nombre de dents : 22x17 - dentelure 11  
Dentelure calculée: 11 x 11,33
Dimensions totales: 40x30 mm  40 mm x 30 mm
Imprimé en taille douce rotative 6 couleurs à 48 timbres par feuille, bloc ou carnet
Tirage inconnu ou non saisi - voir les tirages de 2009
 Mis à jour le 02/02/2019 

Née à Saint-Denis (Ile de la Réunion) le 15 juin 1848, Juliette Dodu arrive en métropole à l'âge de 16 ans. Le 20 septembre 1870, alors qu'elle est directrice du bureau télégraphique de Pithiviers, les Prussiens investissent la ville et s'emparent du télégraphe. Juliette Dodu aurait intercepté les dépêches des Prussiens pour les communiquer aux autorités françaises ; elle aurait ainsi permis de sauver la vie de 40 000 soldats. Arrêtée par les Allemands à la suite d'une dénonciation, elle est condamnée à mort, puis graciée et libérée lors de l'armistice.
Décorée de la Médaille militaire en 1877, faite Chevalier de la Légion d'honneur en 1878, cette postière, espionne française, est la seule femme de France qui possédait les deux décorations du soldat.
Elle meurt le 24 octobre 1909 chez son beau-frère, le peintre Odilon Redon à Clarens (Suisse).

Juliette Dodu Un récit controversé

Si le décret n°1942 du 8 décembre 1870 lui accorde une mention honorable, ainsi qu'à vingt autres employés et agents du service télégraphique - car des employés des Postes furent utilisés pour aider l'armée dans l'usage du télégraphe -, cette mention a été transformée administrativement en médaille de guerre pour Juliette Dodu en 1877.

En 1873, Juliette Dodu est responsable du bureau télégraphique d'Enghien-les-Bains, où elle fait la connaissance du patron du Figaro, Hippolyte de Villemessant. Le 26 mai 1877 paraît dans ce journal, la première version connue de la légende Dodu. Le Courrier du Loiret (journal de Pithiviers) a consacré un dossier à Juliette Dodu, en 1984 (on en trouve une copie à la bibliothèque de Bièvres). Selon son auteur, "l'épouse du maréchal de France (président Mac-Mahon) était une féministe convaincue. Il n'est pas impensable que le texte de la nomination de Juliette Dodu dans l'ordre de la Légion d'honneur, l'ait été sur son intervention".

Thèse reprise par Guy Breton dans son ouvrage Les Beaux mensonges de l'histoire, toute l'histoire de Juliette Dodu ne serait en fait qu'une fable montée de toutes pièces par le journaliste du Figaro qui signait Jean de Paris dans un article du 26 mai 1877, agissant pour M. de Villemessant, son directeur. Effectivement ce n'est que sept ans après les faits que l'on entend parler de Mme Dodu. Guy Breton cite en référence le général Aurelle de Paladines, commandant en chef de l'armée de la Loire, qui ne mentionne nulle part cet héroïque sauvetage de son armée. Le lieutenant-colonel Rousset, auteur d'une Histoire de la guerre Franco Allemande 1870-1871, n'y fait nulle référence, alors qu'il fourmille de détails allant jusqu'à l'épaisseur de la neige ou l'état du ciel. Pas plus que le rapport de M. Steenackens, directeur des Postes et Télégrammes de l'époque, qui décrit tous les actes de résistance de ses employés durant cette guerre.

Guy Breton explique aussi les incohérences de ce récit épique ; entre autres que les Prussiens avaient quitté Pithiviers trois semaines avant les faits relatés, et l'impossibilité de capter au son un message chiffré en langue allemande et passé en Morse puis les retransmettre sans erreur. Ce qui suppose une grande connaissance non seulement de la langue mais aussi des codes militaires prussiens. De plus, personne ne possédait à Pithiviers les codes prussiens.

Il n'y a pas non plus trace de la condamnation à mort de Juliette Dodu ni de sa grâce. Ce qui amène l'auteur à s'interroger sur une possible mystification de M. de Villemessant qui obtint la Légion d'honneur pour une fausse héroïne à une époque où, juste après la Commune, la France qui venait de perdre l'Alsace et la Lorraine et de se déchirer lors de la Commune de Paris avait tant besoin de héros positifs.
Controverse extraite de Wikipédia 
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Juliette Dodu - Héroïne controversée

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