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Les timbres de France

Timbre de 1988

Marcel Dassault 1892-1986

Image du timbre
Tous droits réservés
Dessiné et gravé par Jacques Gauthier
  Zoom sur le timbre  

Le timbre
Premier jour le Samedi 23 janvier 1988
à Suresnes (Hauts-de-Seine)
Vente générale le Lundi 25 janvier 1988
Retiré de la vente le Vendredi 17 juin 1988 - Voir les retraits de l’année 1988
Valeur faciale: 3,60 F Voir les tarifs au 25 janvier 1988
Affranchissement de la lettre jusqu'à 20g pour l'étranger (hors Europe et pays francophones)
Imprimé en taille-douce rotative à 50 timbres par feuille, bloc ou carnet
Tiré à 5 129 018 exemplaires - voir les tirages de 1988
 Mis à jour le 18/04/2021 

Marcel Dassault
Marcel Dassault, né Marcel Ferdinand Bloch le 22 janvier 1892 dans le 9e arrondissement de Paris et mort le 17 avril 1986 (à 94 ans) à Neuilly-sur-Seine, est un ingénieur, homme politique et entrepreneur français. Il est surtout connu en tant que fondateur et PDG du Groupe Dassault.

D’après Wikipédia 

Le timbre représente quelques avions Bloch ou Dassault: le Bloch 152, le Mirage 2000 et le premier des tri-réacteurs civils Dassault le Falcon 50

Voir ma photo du mémorial du camp de Buchenwald ou fut interné Marcel Dassault
Le timbre à date
 
 
 
Lien vers le site «Dassault-aviation» Les premiers pas industriels de Marcel Bloch
Le mémorial du camp de Buchenwald
Buchenwald est un camp de concentration nazi créé en juillet 1937 sur la colline d'Ettersberg près de Weimar, en Allemagne.

Le mémorial du camp de Buchenwald


Marcel Dassault (1892-1986)

Au cours de ma carrière, souvent la même question m'a été posée : Qui êtes-vous, M. Dassault ? C'est pour faire justice des légendes que le père des avions aux noms qui font rêver, prend un jour la plume : "Le Talisman" paraît en 1983. Cette autobiographie devrait montrer aux jeunes que “Pour réussir, il faut persévérer.

Il naît le 22 janvier 1892 à Paris, 4ème fils d'un docteur alsacien et d'une Marseillaise. Sa vocation d'ingénieur apparaît en 1903, lorsque ses parents lui offrent pour le récompenser de son succès scolaire “une boîte d'expériences électriques”. Plus intéressé par l'électricité que par les études classiques, il entre à l'École Bréguet. Là, alors que, en récréation, il avait “levé les yeux vers le ciel et vu le Wilbur Wright du comte de Lambert doubler la tour Eiffel pour la première fois”, l'aviation entre “dans son esprit”. Au sortir de l'École supérieure d'aéronautique (qui vient juste de naître), il se familiarise avec la construction des avions. Juste avant la Première Guerre mondiale qui fait de lui un constructeur d'hélices à 23 ans et un constructeur d'avions à 26 ans, il devient l'ami des pionniers que furent Blériot, Farman, Guynemer … et l'inventeur qu'il ne cessera plus d'être. La paix retrouvée ne l'éloigne que momentanément de sa passion pour l'aéronautique.

Comme l'engin Wilbur Wrigt l'avait conduit à l'aviation, le “Spirit of Saint-Louis” de Lindbergh l'y a ramené. Les prototypes se succèdent tant civils que militaires. Bombardiers et chasseurs sortent de ses usines en mai 1940, mais malheureusement commandés trop tard. Après quatre années passées dans les prisons de Vichy, il fut déporté au camp de Buchenwald ; il appartint aux rares rescapés qui avaient résisté aux camps de la mort. De la Société des Avions Dassault sortent en 1950 l'Ouragan, 1er avion de combat à réaction français et, en 1952, le Mystère IV, 1er avion européen à franchir le mur du son. Les Étendard, Mirage III, Mirage IV, Mirage F1, Mirage 2000 seront autant de succès techniques et commerciaux. Les Mystères perpétuent, dans leur nom, l'enfance enchantée de leur constructeur, lecteur assidu de Paul d'Ivoi, cet émule de Jules Verne qui fut l'auteur du Docteur Mystère.

De tous les capitaines d'industrie qui ont, à l'aube du 20e siècle, tenté l'aventure de l'aéronautique, Marcel Dassault est le seul Français qui ait durablement réussi et hissé notre industrie aéronautique au rang international. Devenu parallèlement patron de presse, parlementaire et même cinéaste, il a mené à bien tout ce qu'il a entrepris : fondateur du magazine Jours de France, il a été aussi producteur et réalisateur de films tels “Le temps des vacances ” ou “L'été de mes 15 ans”. Sans doute professait-il qu'il valait mieux se fier “à son étoile” qu'aux mirages d'un talisman. Il en possédait un cependant : un trèfle à 4 feuilles, cueilli en 1939, puis retrouvé au sortir de Buchenwald et qui ne le quittera plus jusqu'à sa mort le 18 avril 1986.

Sources: Collections philatéliques de La Poste

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