Le mont Blanc (en italien Monte Bianco), dans le massif du Mont-Blanc, est le point culminant de la chaîne des Alpes. Avec une altitude de 4 810,02 mètres, il est le plus haut sommet d'Europe occidentale et le sixième sur le plan continental en considérant les montagnes du Caucase dont l'Elbrouz (5 642 mètres) est le plus haut sommet. Il se situe entre le département de la Haute-Savoie en France et la vallée d'Aoste en Italie ; la frontière qui y passe est l'objet d'un litige entre les deux pays.
Le sommet a depuis plusieurs siècles représenté un objectif pour toutes sortes d'aventuriers, depuis sa première ascension en 1786. De nombreux itinéraires fréquentés permettent aujourd'hui de le gravir avec une préparation sérieuse. Il est un objet de fascination dans de nombreuses oeuvres culturelles.
Le tunnel du Mont-Blanc est un tunnel routier qui relie Chamonix-Mont-Blanc en Haute-Savoie (France) à Courmayeur en Vallée d'Aoste (Italie).
Lors de l'inauguration en 1965, c'était le plus long tunnel routier du monde.
Le tunnel du Mont-Blanc est constitué d'une galerie unique à double sens de circulation, le doublement du tunnel projeté n'ayant jamais été réalisé pour des raisons d'abord de financement, puis d'opposition farouche des riverains coté français, en raison des nuisances dues à la circulation intense des poids lourds.
Il a permis une réduction de parcours de Chamonix vers Aoste de 60 km et surtout de ne plus dépendre de la fermeture hivernale des cols alpins facilitant ainsi les déplacements entre la France et l'Italie.
Longueur du tunnel : 11,6 km de Chamonix à Courmayeur. Altitude de l'entrée côté français : 1 274 mètres ; de l'entrée côté italien : 1 381 mètres (le tunnel n'est pas horizontal mais en forme de V inversé pour faciliter l'écoulement des eaux).
Il passe à l'aplomb exact de l'aiguille du Midi.
La hauteur intérieure du tunnel est de 4,35 m et sa largeur de 8 m (deux fois 3,5 m et deux fois 0,5 m de bande latérale).
Après de longues années nécessaires à son percement, le tunnel est mis en service le
19 juillet 1965.
Lors de l'ouverture, la gestion du tunnel était séparée en deux parties et deux sociétés concessionnaires qui géraient chacune une moitié de tunnel :
- côté français : l'ATMB (Autoroutes et tunnels du Mont-Blanc), créée le 30 avril 1958 ;
- côté italien : la SITMB S.p.A. (Società Italiana per il Traforo del Monte Bianco), créée le 1er septembre 1957 (et qui appartient à 51 % à Autostrade).