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Les dernières mises à jour des textes accompagnant les timbres effectuées en date du 23 août 2023

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Charles Henri Jean Goujon, né le 12 mars 1912 fut pilote de chasse avec 193 missions et 5 victoires, pilote d'essais de la SNCASO sur «Trident», avion à réaction muni de 3 fusées. Il il a cumulé 5.600 heures de vol. Il a écrit un livre sur intitulé «Trident» Le 4 juin 1955 il franchit pour la première fois mach 1 en montée sur le SO-9050 «Trident» propulsé par deux Turboméca «Gabizo» et une fusée SEPR. C'est aux aux commandes de cet avion qu'il trouve la mort au Bourget le 21 mai 1957 lors d'un vol préparatoire du Salon de l'Aviation 1957.
Constantin Rozanoff est né le 23 août 1905 dans une famille noble russe à Varsovie (Empire Russe, actuelle Pologne).
Après la révolution de 1917, sa famille émigre en France. En 1928 il fait son service militaire dans le 34ème régiment d'aviation du Bourget, il poursuit ensuite une carrière militaire au 12ème régiment d'aviation de Reims.
En Avril 1935, il est pilote d'essais au centre de vol à Villacoublay où il est promu capitaine.
En 1940 il est se porte volontaire pour aller au front puis regagne l'Afrique du Nord après le défaite de la France.
Le 21 novembre 1942, il prend le commandement du groupe Air GC II / 5 doté d'appareils Curtiss P-40 et participe aux combats de la campagne de Tunisie.
Il est nommé inspecteur en chef des écoles de vol d’Afrique du Nord.
En 1943 il part en Grande-Bretagne pour des actions de formation en vol à la Central Flying School Empire.
En juillet 1945 il effectue aux États-Unis un premier vol sur avion à réaction.
Fin 1945 il est promu colonel et est nommé directeur de la base aérienne de Mont-de-Marsan.
Il quitte l'armée en octobre 1946 pour entrer chez Marcel Dassault où il collabore à la mise au point des avions à réaction des séries Ouragan, puis Mystère.
Le 24 février 1954, il est le premier pilote français à franchir le mur du son sur Mystère IV, l’évènement a un grand retentissement en France.
Il meurt le 3 Avril 1954 au cours d’un vol de démonstration à basse altitude devant des responsables français et britanniques où, suite à une panne électrique, il perd le contrôle de son Mystere IV, qui s'écrase.
D’après le site russe liveinternet.ru «Ils sont nés un 23 août...»


Constantin Rozanoff est l'auteur du livre «Pilote d'essai» édité chez Hachette dans la collection Bibliothèque Verte destinée aux jeunes.

Je ne sais pas quel est l'avion-fusée qu'à voulu représenter Pierre Munier en arrière-plan du timbre, sa voilure fait penser au Mig 15, ce qui serait étonnant en pleine guerre froide, par ailleurs cet "avion" ne dispose pas d'ailerons arrière, un peu comme celui de 1936 qui volait sans dérive arrière ...bizarre, bizarre ...

Mis à jour le 23/08/2023 à 08h53
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L'esclavage est aboli deux fois en France le 4 février 1794 puis le 27 avril 1848, car il avait été rétabli par Napoléon le 20 mai 1802, jour anniversaire de la naissance de Toussaint Louverture.
Aux États-Unis le 22 septembre 1862 Abraham Lincoln décrète la libération de tous les esclaves puis le Congrès vote l'abolition de l'esclavage le 30 janvier 1865
De grands ports de l´Atlantique ont vu se développer des activités nombreuses autour de l´exploitation de l´esclavage, ils ont servi de base de départ pour l´Amérique des navires destinés à transporter les esclaves entre l'Afrique et les Antilles dans des conditions particulièrement inhumaines, toutefois les esclaves n'ont jamais transité par ces ports. Ce commerce est connu sous le nom de "commerce triangulaire" à l'image du trajet des bateaux entre l'Afrique, la France et les Antilles. Une fraction importante de la bourgeoisie de ces ports s´est considérablement enrichie par ce commerce. Les traces qui restent de ce passé se retrouvent essentiellement dans la beauté architecturale de nombreuses habitations et bâtiments qui témoignent encore de la richesse de leurs anciens propriétaires.
Ce passé a longtemps été minimisé par l´Histoire de France enseignée dans nos écoles.
En France, Bordeaux, La Rochelle et Nantes se partagent le triste privilège d´avoir été les ports de ces commerces d'êtres humains.
Actuellement il y a tout un mouvement sur la mémoire , il est sain de rappeler ce qu'ont été ces terribles déportations en Afrique, mais, personnellement, je n'aime pas du tout les diverses tentatives de culpabilisation de la France contemporaine (et des Français). A partir de quelle date dans l'histoire doit-on assumer la responsabilité de nos anciens compatriotes qui ont peu ou prou organisé ou bénéficié de l'esclavage ?
La mémoire ne doit pas être sélective, ni définie par les lois. L'esclavage est quasiment aussi ancien que l'humanité, la fameuse démocratie athénienne fit longtemps bon ménage avec l'esclavage, en Afrique l'esclavage a existé aussi du fait de certains africains, pour leur propre usage ou dans un but commercial. Si Gorée (Sénégal) a été un des ports de départ des esclaves noirs vers les Amériques Zanzibar (Tanzanie) a joué le même rôle vers l'Asie Mineure (Sultanats arabes) et les îles du Pacifique (La Réunion, Île Maurice).
Mais il ne faudrait pas que le débat sur la mémoire de l'esclavage occulte le présent, à ce sujet le présent est aussi important que la mémoire :
l'esclavage n'a toujours pas été aboli dans le monde, il existe, hélas, encore sous diverses formes, quasiment sur tous les continents, que ce soit sous forme de vente ou vol d'enfants, ou par l'exploitation de personnels de domesticité enfermés et privés de leurs papiers ou encore de femmes devenues esclaves sexuelles dans des pays en guerre. Certaines entreprises qui exploitent au noir des travailleurs, sans-papiers ou non, ne sont pas loin de pratiquer une forme contemporaine d'esclavage.
B.L.

Les Nations Unies célèbrent la journée du 25 mars comme
Journée internationale du souvenir des victimes de l'esclavage et de la traite transatlantique

L’UNESCO a fait du 23 août la « Journée Internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition»
La commune de Champagney (Haute-Saône), proche de Ronchamp, s'enorgueillit d'avoir inscrit le voeu de l'abolition de l'esclavage dans son cahier de doléances en 1789, elle en entretient toujours le souvenir par une plaque commémorative à l'entrée de la ville invitant à visiter sa Maison de la Négritude et des Droits de l'Homme.

Mis à jour le 23/08/2023 à 08h51
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