Le jeu d’échecs oppose deux joueurs de part et d’autre d’un tablier appelé échiquier composé de soixante-quatre cases claires et sombres nommées les cases blanches et les cases noires.
Les joueurs jouent à tour de rôle en déplaçant l’une de leurs seize pièces (ou deux pièces en cas de roque), claires pour le camp des blancs, sombres pour le camp des noirs.
Chaque joueur possède au départ un roi, une dame, deux tours, deux fous, deux cavaliers et huit pions.
Le but du jeu est d’infliger à son adversaire un échec et mat, une situation dans laquelle le roi d’un joueur est en prise sans qu’il soit possible d’y remédier.
Le jeu a été introduit dans le Sud de l’Europe à partir du X
e siècle par les Arabes, mais on ignore où il fut inventé exactement.
Il dérive du shatranj ou chatrang qui lui-même est la version perse du chaturanga de l’Inde classique.
Les règles actuelles se fixent à partir de la fin du XV
e siècle.
Le jeu d’échecs est l’un des jeux de réflexion les plus populaires au monde.
Il est pratiqué par des millions de gens sous de multiples formes : en famille, entre amis, dans des lieux publics, en club, en tournoi, par correspondance, contre des machines spécialisées, entre ordinateurs, entre programmes, sur Internet, aux niveaux amateur et professionnel.
Depuis son introduction en Europe, le jeu d’échecs jouit d’un prestige et d’une aura particulière qui du « jeu des rois » l’a fait devenir peu à peu « le roi des jeux » ou encore « le noble jeu », en référence à sa dimension tactique et à sa notoriété mondiale.
Il a très largement inspiré la culture, en particulier la peinture, la littérature et le cinéma.