La constitution des États-Unis est, selon ses propres termes, la « loi suprême du pays ».
Acceptée le
17 septembre 1787 par une convention réunie à Philadelphie, elle s'applique depuis le
4 mars 1789.
Modifiée par vingt-sept amendements, elle est une des plus anciennes constitutions écrites encore appliquées.
Elle est fondée sur une séparation stricte des pouvoirs, établissant ainsi un régime présidentiel.
Le pouvoir exécutif est du ressort d'un président des Etats-Unis, à la fois chef de l'État et chef du gouvernement.
Le pouvoir législatif est bicaméral.
Il s'agit du Congrès, composé de deux chambres : d'une part la Chambre des représentants (chambre basse), qui représente les citoyens, et d'autre part le Sénat (chambre haute), qui représente les États fédérés.
Seules ces chambres possèdent l'initiative parlementaire et votent les lois, ainsi que le budget fédéral.
Enfin, le pouvoir judiciaire présente à son sommet la Cour suprême, qui veille au respect de la Constitution par les lois, les États fédérés et les organes de l'État fédéral.
La Constitution prévoit ainsi par ce système l'équilibre des pouvoirs ainsi que leur collaboration (en anglais « checks and balances »).
Ratifiée à l'origine par treize États fédérés, aujourd'hui au nombre de cinquante, elle crée un État fédéral.
Bien que la Constitution et les lois des États-Unis s'imposent aux divers États fédérés, de très larges prérogatives leur sont réservées.
Le gouvernement est, dès l'origine, de type républicain et fondé sur la souveraineté du peuple.
Son caractère démocratique au sens actuel du terme, avec le suffrage universel, apparaît plus progressivement, parfois au travers d'amendements, plus souvent par le changement des lois ou des revirements de jurisprudence.