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Juliette Dodu 1848-1909
Tous droits réservés
Conception et mise en page de Claude Perchat
Gravé par Marie-Noëlle Goffin
D´après une photo de S. Vielle et Musée de La Poste
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Née à Saint-Denis (Ile de la Réunion) le
15 juin 1848, Juliette Dodu arrive en métropole à l'âge de 16 ans.
Le 20 septembre 1870, alors qu'elle est directrice du bureau télégraphique de Pithiviers, les Prussiens investissent la ville et s'emparent du télégraphe.
Juliette Dodu aurait intercepté les dépêches des Prussiens pour les communiquer aux autorités françaises ; elle aurait ainsi permis de sauver la vie de 40 000 soldats.
Arrêtée par les Allemands à la suite d'une dénonciation, elle est condamnée à mort, puis graciée et libérée lors de l'armistice.
Mis à jour le 16/03/2023 à 12h53
Décorée de la Médaille militaire en 1877, faite Chevalier de la Légion d'honneur en 1878, cette postière, espionne française, est la seule femme de France qui possédait les deux décorations du soldat. Elle meurt le 24 octobre 1909 chez son beau-frère, le peintre Odilon Redon à Clarens (Suisse). ![]() Si le décret n°1942 du 8 décembre 1870 lui accorde une mention honorable, ainsi qu'à vingt autres employés et agents du service télégraphique - car des employés des Postes furent utilisés pour aider l'armée dans l'usage du télégraphe -, cette mention a été transformée administrativement en médaille de guerre pour Juliette Dodu en 1877. En 1873, Juliette Dodu est responsable du bureau télégraphique d'Enghien-les-Bains, où elle fait la connaissance du patron du Figaro, Hippolyte de Villemessant. Le 26 mai 1877 paraît dans ce journal, la première version connue de la légende Dodu. Le Courrier du Loiret (journal de Pithiviers) a consacré un dossier à Juliette Dodu, en 1984 (on en trouve une copie à la bibliothèque de Bièvres). Selon son auteur, "l'épouse du maréchal de France (président Mac-Mahon) était une féministe convaincue. Il n'est pas impensable que le texte de la nomination de Juliette Dodu dans l'ordre de la Légion d'honneur, l'ait été sur son intervention". Thèse reprise par Guy Breton dans son ouvrage Les Beaux mensonges de l'histoire, toute l'histoire de Juliette Dodu ne serait en fait qu'une fable montée de toutes pièces par le journaliste du Figaro qui signait Jean de Paris dans un article du 26 mai 1877, agissant pour M. de Villemessant, son directeur. Effectivement ce n'est que sept ans après les faits que l'on entend parler de Mme Dodu. Guy Breton cite en référence le général Aurelle de Paladines, commandant en chef de l'armée de la Loire, qui ne mentionne nulle part cet héroïque sauvetage de son armée. Le lieutenant-colonel Rousset, auteur d'une Histoire de la guerre Franco Allemande 1870-1871, n'y fait nulle référence, alors qu'il fourmille de détails allant jusqu'à l'épaisseur de la neige ou l'état du ciel. Pas plus que le rapport de M. Steenackens, directeur des Postes et Télégrammes de l'époque, qui décrit tous les actes de résistance de ses employés durant cette guerre. Guy Breton explique aussi les incohérences de ce récit épique ; entre autres que les Prussiens avaient quitté Pithiviers trois semaines avant les faits relatés, et l'impossibilité de capter au son un message chiffré en langue allemande et passé en Morse puis les retransmettre sans erreur. Ce qui suppose une grande connaissance non seulement de la langue mais aussi des codes militaires prussiens. De plus, personne ne possédait à Pithiviers les codes prussiens. Il n'y a pas non plus trace de la condamnation à mort de Juliette Dodu ni de sa grâce. Ce qui amène l'auteur à s'interroger sur une possible mystification de M. de Villemessant qui obtint la Légion d'honneur pour une fausse héroïne à une époque où, juste après la Commune, la France qui venait de perdre l'Alsace et la Lorraine et de se déchirer lors de la Commune de Paris avait tant besoin de héros positifs. Controverse extraite de Wikipédia
Premier jour le Mercredi
à Saint-Denis (la Réunion) et à Pithiviers (Loiret)
Vente générale le Vendredi 30 octobre 2009
Valeur faciale : 0,56 €
- Voir les tarifs au 30 octobre 2009
Affranchissement de la lettre jusqu´à 20g au départ de la France métropolitaine vers la France, Andorre et Monaco, au départ de la France métropolitaine vers les DOM et inversement, à l´intérieur des DOM.
Timbre horizontal Dentelure
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Perforation permettant la séparation facile des timbres entre eux.
Deux timbres identiques peuvent avoir des dentelures différentes, donc des cotes différentes.
La dentelure est un chiffre qui indique le nombre de dents tous les 2 centimètres. Une dentelure 13 veut dire que le timbre comporte 13 dents tous les 2 cm. Certains timbres ont des dentelures différentes sur les bords horizontaux et verticaux, dans ce cas le 1er chiffre indique la dentelure horizontale, le second la verticale. La dentelure se mesure avec un odontomètre.
CouleursLes couleurs indiquées ici sont celles habituellement précisées par le catalogue Marianne,
toutefois la reproduction de la couleur est ici doublement altérée: d´abord par le scanneur
qui déforme un peu les couleurs, puis par votre propre écran d´ordinateur qui ne restitue
pas fidèlement la couleur initiale de l´image.
Certains écrans offrent la possibilité de régler les couleurs (luminosité, contraste, facteur gamma, etc.) Pour une bonne approche des couleurs des timbres se référer à l´ouvrage«Timbres de France - Couleurs et nuances» par G. Bermejo et J.F. Brun Sur ce site vous avez, entre autres, la possibilité de lancer une recherche par couleurs de timbres : vert-jaune vert foncé orange ocre et brun
Imprimé en taille douce rotative 6 couleurs
La taille douce est une technique d'impression issue de la gravure au burin.
Une plaque d'acier reçoit par procédé photographique l'image inversée du timbre, le graveur au travers d'une loupe de forte puissance (binoculaire en général) entame l'acier avec un burin en suivant avec une grande précision les traits du dessin, il joue sur la pression de son burin pour affiner plus ou moins ses traits (pleins et déliés). Cette matrice en creux servira par pression sur une plaque d'acier moins dur à obtenir un positif (dessin en relief) qui lui-même par traitement mécanique et chimique permettra de multiplier en creux les nombreuses images du même timbre sur un cylindre d'impression. Cette technique est très prisée des amateurs de beaux timbres à la fois par la beauté des traits obtenus où l'encre est légèrement en relief et par la beauté de la technique utilisée par l'artiste graveur. Cliquez pour lister les timbres imprimés selon cette méthode
à 48 timbres par feuille, bloc ou carnet Émis à 2,5 millions d´exemplaires - voir les tirages de 2009
Les timbres à date
- Création : Claude Perchat
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